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Le
Gohonzon «monceau de bienfaits»
J’avais 22 ans lorsque j’ai
rencontré le Bouddhisme de Nichiren Daishonin en 1996, cette année
2004 j’ai trente ans, je viens de recevoir le Gohonzon, et c’est l’occasion
pour moi d’exprimer ma reconnaissance à tous ceux qui se sont battus
pour que je rencontre ce Bouddhisme au Cameroun mon pays natal. Au début
j’ai commencé à pratiquer ce Bouddhisme par défi,
parce que un membre aîné, que j’avais rencontré, m’avait
dit «si tu as un objectif à atteindre récite Daimoku
pendant 3 mois, si tu ne réalises pas ton vœux alors arrête
de pratiquer» alors, je me suis dit «ok, je vais expérimenter»,
bien qu’ayant encore des appréhensions par rapport à l’existence
Dieu, ceci dû à ma forte culture Chrétienne, j’ai commencé
à pratiquer, j’ai remarqué une différence dans ma
vie, dès lors je n’ai plus jamais arrêté je me suis
accroché à la pratique.
Le Président Ikeda,
dans une de ses directives encourage la jeunesse à se consacrer
à kosen-rufu et ne pas s’inquiéter pour son avenir, à
ce moment là je ne comprenais pas la réalité de telles
paroles, c’est après huit ans de combat que ces paroles se sont
réalisées dans ma propre vie. Je n’oublierai jamais ces moments
précieux au cours desquels mes amis jeunes et moi, bien qu’étant
sans argent nous parcourions des kilomètres pour nous rendre en
réunion de discussion, je ne ferai pas cas ici des énormes
difficultés que nous vivions, mais nous nous cramponnés et
avons fait confiance au Gohonzon. A mes débuts j’avais émis
le vœu de devenir musicien, d’imprimer ma marque dans ce domaine, d’une
part, d’autre part d’avoir ma propre entreprise et être mon propre
patron. Par la suite il m’est arrivé la plupart du temps, d’oublier
ces vœux et de changer de direction. Dans le domaine de la musique par
exemple le Gohonzon s’est souvent manifesté pour faire apparaître
des opportunités, et me montrer la direction, je passerai les détails
mais aujourd’hui je suis bel et bien en plein dans le domaine de la musique,
j’ai pu fonder un groupe avec mon Shakubuku et quelques amis, nous nous
préparons à mettre sur le marché un disque, et préparons
des festivals et spectacles.
L’autre vœu par rapport à
la création d’une entreprise s’est aussi réalisée
il y a deux mois. J’ai été employé il y a un an dans
un cyber-café, je gagnais 25.000fcfa par mois, après 6 mois
de travail, j’ai été remercié car il avait été
décidé une compression de personnel. Je travaillais également
avec 2 amis Gakkai, les deux autres ont aussi été remercié
environ 5 mois après mon départ. C’est alors qu’un des deux,
m’a soumis un projet d’ouverture d’un cyber-café en partenariat,
projet qui nécessitait un financement de plus de 3 millions de nos
francs, ou allais-je trouver une telle somme ? moi dont le salaire n’avait
jamais dépassé le seuil de 30.000fcfa. Nous sommes appuyés
sur le Gohonzon, nous avons pratiqué ensemble pendant deux mois,
c’est alors que une Divinité est apparue en la personne de mon Père,
à qui j’avais parlé du projet. Il a mis à ma disposition,
plus de trois millions, calcul fait, plus de 100fois ce que je gagnais.
Malgré les grands
obstacles qui ont apparu par la suite mes amis et moi avons pu ouvrir cette
entreprise, j’ai acquis le certitude qu’avec la foi dans le Gohonzon, rien
n’est impossible, et aucune situation n’est désespérée.
Je sais que des grands obstacles m’attendent, je m’en réjouis car
ils me permettront d’expérimenter encore, et encore ce Bouddhisme,
tout au long de ma vie, toujours remporter la victoire, et mener une vie
heureuse.
Yves Eric Nzeale Nzeale
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